À propos

Cédric Martineau, sculpteur

J’ai commencé mon cheminement vers la sculpture, par le dessin et l’écriture. J’ai ensuite vagabondé en génie industriel, en design et en philosophie des sciences. Au départ, la sculpture était pour moi qu’un agréable passe-temps à travers mes études, mais tout changea le jour où je reçu le contrat de sculpter un mât totémique, haut de 12 pieds, pour un ami de mon père. C’est ce projet de sculpture monumentale qui a allumé ma passion pour cet art et qui m’amena par la suite à travailler quelques années chez Langevin & Forest, comme responsable du département de sculpture sur bois. Grâce à ces années de pratique et cette expérience unique acquise sur l’outillage spécialisé, j’ai pu me positionner et me lancer comme sculpteur. Depuis ce temps, je perfectionne mon art, offre des formations et travaille à l’approfondissement de ma démarche artistique.

Comme sculpteur, j’ai longtemps cherché l’idée sur laquelle je pourrais m’appuyer pour nourrir mes créations. Je cherchais à écrire les grandes lignes qui me guideraient et engloberaient tous les thèmes que je souhaite explorer en dessin et en sculpture. Après une longue introspection et plusieurs tentatives non satisfaisantes, j’ai retrouvé cette section traduite d’un poème d’Alexander Pope (Essay of Man), qui résume à merveille ma pensée et ce sur quoi je souhaite approfondir mes réflexions. J’ai réalisé que, non seulement ces vers résumaient mes sentiments contradictoires face au monde, mais qu’ils me fournissaient l’énergie nécessaire à entreprendre une réelle production artistique. (Lire le poème).

C’est donc dire que j’aime à souligner les beautés, ainsi que les aberrations, que l’humain apporte en ce monde ! À partir de ce constat, je m’efforce de demeurer optimiste et constructif en recherchant les signes et les icônes pouvant être utilisés pour sensibiliser les gens à vivre en harmonie avec leur environnement, les autres et tout ce qui touche l’écosystème planétaire.

De manière plus spécifique, mes démarches futures se voudront dépeindre le dépérissement de la nature, l’essoufflement d’un monde avec, au centre, l’humain souriant bêtement, les yeux rivés vers le ciel, les mains pleines d’outils destructeurs, encore et toujours inconscient du mal qu’il se fait (voir Prochain Projet).